XVIIIe siècle
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Table of contents / Table des matières – Diderot et l’identité, dans le jeu contradictoire des possibles – S. Pujol « Introduction » – L'identité dans tous ses états – F. Cabane, « Diderot et l’insaisissable identité » ; C. Vincent, « L’identité collective chez Diderot : de l’individu pluriel au personnage collectif » ; É. Pavy-Guilbert, « Diderot, langue et identité » ; F. Chassot « Identité et morale : de Charles Taylor à Diderot » ; M. Delon, « "Dissemblable à soi-même". La quête d'une continuité » ; F. Lotterie, « De l’art d’être un.e autre : les masculinités paradoxales de Diderot » ; M. Marcheschi, « L’araignée dans sa toile : l’identité entre matière et image dans la philosophie de Diderot » ; S. Albertan-Coppola, « "N'êtes-vous pas Monsieur Diderot ?". Variations identitaires dans les satires, contes et entretiens » ; R. Le Menthéour, « Le secret d’une pyramide : Diderot, la double doctrine et l’Encyclopédie » ; F. Salaün, « Le moi réticulaire » – L’identité dans Le Neveu de Rameau – J. Goldzink, « MOI, LUI et DENIS. De quelques questions d’identité dans Le Neveu de Rameau » ; J. Bourdin, « Essais d’identification d’un "original" : identification jugement et morale dans Le Neveu de Rameau » ; É. Leborgne, « Identité et individualité : pour une lecture anthropologique du Neveu de Rameau » ; J.-C. Igalens, « Le mépris dans Le Neveu de Rameau » ; S. Pujol, « Identité et reconnaissance dans Le Neveu de Rameau ».
Table of contents / Table des matières – Diderot et l’identité, dans le jeu contradictoire des possibles – S. Pujol « Introduction » – L'identité dans tous ses états – F. Cabane, « Diderot et l’insaisissable identité » ; C. Vincent, « L’identité collective chez Diderot : de l’individu pluriel au personnage collectif » ; É. Pavy-Guilbert, « Diderot, langue et identité » ; F. Chassot « Identité et morale : de Charles Taylor à Diderot » ; M. Delon, « "Dissemblable à soi-même". La quête d'une continuité » ; F. Lotterie, « De l’art d’être un.e autre : les masculinités paradoxales de Diderot » ; M. Marcheschi, « L’araignée dans sa toile : l’identité entre matière et image dans la philosophie de Diderot » ; S. Albertan-Coppola, « "N'êtes-vous pas Monsieur Diderot ?". Variations identitaires dans les satires, contes et entretiens » ; R. Le Menthéour, « Le secret d’une pyramide : Diderot, la double doctrine et l’Encyclopédie » ; F. Salaün, « Le moi réticulaire » – L’identité dans Le Neveu de Rameau – J. Goldzink, « MOI, LUI et DENIS. De quelques questions d’identité dans Le Neveu de Rameau » ; J. Bourdin, « Essais d’identification d’un "original" : identification jugement et morale dans Le Neveu de Rameau » ; É. Leborgne, « Identité et individualité : pour une lecture anthropologique du Neveu de Rameau » ; J.-C. Igalens, « Le mépris dans Le Neveu de Rameau » ; S. Pujol, « Identité et reconnaissance dans Le Neveu de Rameau ».
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Le Livre des Psaumes, premier des autres livres (Ketuvim) de la Bible Hébraïque, présente des modèles de prière pour le croyant tant est grande la variété de leurs thèmes, qu’il s’agisse de « Louanges » – titre sous lesquels ils étaient originalement désignés –, d’hymnes, d’appels au secours ou encore d’instructions.
Bien que les psaumes de la Bible hébraïque représentent dans le monde juif ancien ou moderne des poèmes liturgiques, seules les Églises réformées les ont utilisés en langue française dans leur culte, les autres confessions ne tolérant qu’un usage privé de ces textes en français. Les psaumes de Clément Marot et Théodore de Bèze sont bien connus ; publiés pour la première fois au complet en 1562, après quelques éditions partielles à l’initiative de Jean Calvin, ils sont à la base de toutes les révisions ecclésiales réformées ultérieures. Les traductions catholiques des 150 psaumes par Philippe Desportes, Antoine Godeau et bien d’autres poètes ont eu du succès à leur époque. Le lecteur découvrira sans doute nombre d’auteurs ou de textes aujourd’hui oubliés, voire inconnus.
La présente publication a recensé toutes les éditions imprimées en vers français de 1521 à 1900, contenant au moins un psaume en vers et en français. Ce sont donc plus de 3 600 éditions différentes qui sont prises en considération et classées par ordre chronologique sans distinction de confession, émanant de plus de 600 poètes et représentées par quelque 24 000 localisations tant dans des bibliothèques françaises qu’étrangères.
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Ce troisième et dernier tome du Journal de Gouverneur Morris pendant la Révolution française couvre la période d’avril 1791 à janvier 1793, marquée par la fuite du roi à Varennes et le déchaînement de la violence, avec les massacres de septembre et la plongée dans la Terreur. Morris assiste, impuissant et dépité, au spectacle d’une révolution qu’il avait pensée légitime et susceptible d’inaugurer une période faste pour la France, à l’instar de ce qu’il avait connu dans son pays d’origine. Le Journal décrit cette lente et irréversible descente dans les affres d’un inconnu qu’il redoute autant qu’il l’avait prédit, car il se convainc que le peuple français n’est pas mûr pour la forme républicaine. C’est à ce moment-clé de l’histoire qu’il est nommé, par le président Washington, ministre plénipotentiaire des États-Unis en France, poste occupé avant lui par Franklin et Jefferson. Non sans courage, il accomplit son devoir de diplomate dans un monde en pleine décomposition. Le Journal devient alors un objet encombrant pour celui qui avait continué à penser et à agir pour l’établissement d’une monarchie modérée, à même de répondre aux attentes d’un peuple qu’il avait appris à aimer. Le journal s’étiole et Morris y met fin le 5 janvier 1793. Il assistera à la décapitation de Louis XVI qu’il décrira avec émotion dans un courrier envoyé à Jefferson.
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction. Vincent Debaene, Éléonore Devevey, Nathalie Piégay, Archives et création. Jalons pour une histoire récente
I. Éléonore Devevey, « Penser / classer » - « archiver / créer » : Georges Perec, un cas témoin ?
II. Nathalie Piégay, Les goûts de l’archive. Quatre usages des archives dans la création littéraire
III. Raphaël Jaudon, Le temps spectral de l’archive. Regarder les Histoire(s) du cinéma de J.-L. Godard en 2020
IV. Julien Bondaz, Continuer de creuser. L’archive, la mine et le terrain dans l’oeuvre de Sammy Baloji
V. Vincent Debaene, Du document à l’archive. Sciences de l’homme et littérature, xixe-xxie siècles
VI. Jean-François Bert, L’histoire des savoirs : quelle pratique des archives ? Étude de cas et perspectives
VII. Carolina Topini, Les archives du genre. Déjouer l’effacement
VIII. Jérôme David et Radu Suciu, La relance numérique des archives : retour sur le Bodmer Lab
Appendice : Hal Foster, « Une pulsion d’archive »
Bibliographie
Index nominum
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Dès sa thèse, Denis Bjaï s’est intéressé au récit épique et a servi la littérature française à la Renaissance avec éclat et passion. À l’occasion de son départ en retraite de l’Université d’Orléans, un groupe de collègues de France et de l’étranger ont souhaité saluer sa carrière exemplaire en lui offrant un volume de Mélanges. Centrées autour de la notion d’épopée et des formes du discours héroïque, quinze études s’attachent à rappeler le rôle important que jouent le discours, les thèmes et le style épiques dans la littérature française du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle. Si Ronsard, avec La Franciade, occupe la place centrale de ce volume, d’autres écrivains (d’Homère à Fénelon, en passant par Bodel, Rabelais, Du Bartas, D’Aubigné et La Fontaine) laissent percevoir dans leurs œuvres l’étoffe variée dont l’épopée est faite, et font entendre les composantes de sa rhapsodie.
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Le développement de la philologie en tant que champ disciplinaire académique autonome est le fruit d’un long processus. Si les progrès considérables accomplis dans ce domaine à l’époque moderne sont bien connus, on sait moins ce que le siècle des Lumières, entre les découvertes amorcées aux siècles précédents et la naissance d’une science au XIXe siècle, a apporté de spécifique, parfois de décisif. Une véritable effervescence philologique, qui se prolonge au début du siècle suivant, saisit effectivement l’Europe au XVIIIe siècle, que ce soit en matière d’édition des textes anciens, antiques, médiévaux, voire plus récents, de lexicographie, de linguistique descriptive, ou encore de dialectologie. C’est ce phénomène que le présent ouvrage collectif s’efforce de saisir, dans ses tenants et aboutissants, à travers différentes figures et traditions : philologie sanskrite, grecque, germanique, celtique, italique, romane, égyptienne, etc.